Quelques chiffres pour bien comprendre l’ampleur du phénomène. 480 000 personnes sont en situation de détresse psychologique au travail et davantage lorsqu’ils sont en recherche d’emploi en Suisse, selon l’Assurance Invalidité (AI). 30 000 seraient même en burn-out. Plus inquiétante encore, l’étude révèle que 12 % de la population active présenterait un risque de burn-out. Alors si vous pensez être concerné par la pression au travail ou que vous êtes en recherche d’un nouvel emploi, sachez que vous n’êtes pas seul dans ce cas et que des solutions existent pour apprendre à supporter le stress. 

Qui solliciter pour améliorer la situation ?

Il faut savoir que vous n’êtes pas seul face à cette situation. Vous sentez les premiers signes du stress s’emparer de vous ? Ne tardez pas à consulter votre médecin de famille.Le docteur considérera peut-être qu’un arrêt de travail est nécessaire. Si vous vous sentez harcelé ou que la charge de travail est humainement impossible à gérer, ou que vous vous trouvez en période de chômage insupportable, vous devez en parler autour de vous. Etsi cette pression n’est qu’une émanation de votre exigence personnelle, n’hésitez pas à consulter un psychologue, car seul un travail sur vous-même vous permettra de relâcher la pression et retrouver votre confiance en vous.

 

Comment résister à la pression au travail ou lors de période de chômage ?

La pression s’accélère et vous vous demandez comment la gérer, comment la supporter. En identifier les causes constitue l’étape préalable indispensable. Saisir les causes de votre mal-être avec le plus d’objectivité possible vous permettra d’agir sur les éléments les plus problématiques. Souvent, la surcharge de travail représente le fond du problème pour de nombreux cadres stressés. Mais aussi le fait de ne voir aucune perspective d’emploi arrivé. Dans ce cas, il faut apprendre à éviter que ce stress s’insère dans sa vie personnelle. Lorsque le rythme de travail est si soutenu que vous devez systématiquement réaliser des heures supplémentaires, voire travailler le dimanche, c’est déjà que les effectifs sont insuffisants, vous devez en parler avec vos supérieurs. Ou encore lorsque vous êtes en recherche d’emploi et que toutes les portes semblent se fermer et que le délai cadre se termine bientôt, vous devez vous entourer de spécialistes qui vous accompagneront. Une règle indispensable : Conservez une vie sociale et familiale pour ne pas vous enfermer sur vous-même. Adoptez également un mode de vie plus sain. Ce conseil peut vous paraître dérisoire et ne répondra pas à un besoin urgent de libérer la pression. Certes, mais pratiquer une activité sportive, manger équilibré, éviter l’alcool vous aidera à retrouver durablement une meilleure santé mentale et physique.

 

Ce qu’il faut retenir :

  • Si plus d’un actif sur 10 présente un risque de burn-out, plus de quatre chômeurs sur 10 présentent un risque de burn-out.
  • Ne pas confondre pression des objectifs et pression que l’on se met soi-même.
  • Troubles du sommeil, irritation, grosse fatigue, apparition de douleurs sont des signes qui peuvent révéler une situation de stress.
  • Dire non à son patron en cas de surcharge de travail peut s’avérer salutaire.
  • Vous êtes en recherche d’emploi, organisez-vous en planifiant vos actions, en faisant du suivi de vos contacts. Allez au contact des autres.
  • Utiliser le droit à la déconnexion est nécessaire pour ne pas faire entrer ses problèmes à la maison.
  • Améliorer son mode de vie peut avoir des effets significatifs sur un état de souffrance au travail dû au stress.
  • Écoute, bienveillance et flexibilité sont des valeurs cardinales pour l’environnement social qui souhaitent prévenir la pression au travail.

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