Texte rédigé avec l’aide de ChatGPT

L’article “ChatGPT: l’éducation contre l’artifice” d’Anne Emery-Torracinta, paru dans Le Temps du 23 mars dernier, aborde les avantages et les défis qu’entraîne l’émergence de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine de l’enseignement. La cheffe du département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP) genevois dit en substance que l’IA offre de grandes opportunités d’améliorations des pratiques d’enseignement, comme la personnalisation de l’apprentissage, la prédiction de la réussite des élèves et la réduction du temps consacré aux tâches administratives, il existe certes de nombreux défis tels que la protection de la vie privée des élèves, l’objectivité des algorithmes et la formation des enseignants à l’utilisation de l’IA.

Pour relever ces défis, il est important d’établir des normes éthiques et de former les enseignants et les élèves à comprendre les limites et les utilisations éthiques de l’IA.

Anne Emery-Torracinta, conseillère d’Etat chargée du DIP, Genève

Après avoir demandé à ChatGPT de me rédiger le résumé que vous venez lire en un paragraphe et l’avoir adapté, j’ai recopié mes arguments préférés du texte rédigé par l’ancienne présidente du Conseil d’État genevois et j’ai demandé à mon nouveau meilleur ami de me proposer un texte — que j’ai retravaillé — en vue d’une publication dans notre blog.

Donc, pour paraphraser Madame Emery-Torracinta :

Prenons acte

Aujourd’hui, chacun dispose d’une bibliothèque mondiale connectée à portée de main. L’enseignant n’est donc plus le seul détenteur patriarcal et autoritaire du savoir, il doit le partager. Avec l’émergence de l’intelligence artificielle, les outils numériques sont de plus en plus capables d’écrire des textes de qualité. Mais qu’est-ce que cela signifie pour l’être humain ? Si les machines peuvent désormais écrire, que reste-t-il à l’humain ? Les élèves peuvent maintenant s’appuyer sur des générateurs de texte, mais que faut-il encore enseigner ? La question centrale est donc de savoir comment préparer nos élèves à faire un usage critique et raisonné de ces outils, loin des effets de mode et des attraits irrésistibles, parfois effrayants, qu’offre l’accès instantané à l’information globale sans garde-fous.

L’image de l’enseignant vivant dans sa tour d’ivoire, déconnecté du monde réel, va-t-elle évoluer ? À l’aube d’une nouvelle révolution sociétale, le corps enseignant ne se voit-il pas offrir par ce biais une superbe opportunité d’intégrer des méthodologies pédagogiques plus collaboratives ? Plutôt que d’en interdire son utilisation, ne faudrait-il pas accompagner les élèves et les étudiants dans l’utilisation des outils digitaux de manière sereine en leur démontrant les limites et les faiblesses des « robots conversationnels » ? Il est important, à mon sens, d’intégrer ces outils dans les salles de classe et d’apprendre aux élèves à les utiliser de manière intelligente et critique.

Pour cela, il est nécessaire d’accompagner les élèves de manière très étroite, d’exiger des sources référencées et d’évaluer moins le produit fini que la soutenance orale où la maîtrise du texte et de sa bibliographie est évaluée. L’urgence pour l’école est donc de déployer une éducation au numérique pleine et entière afin de former des citoyens conscients et critiques face à l’impact de l’intelligence artificielle sur l’éducation, le système scolaire et les pratiques d’enseignement et d’évaluation. 

En conclusion

En qualité de formateurs d’adultes, plutôt que d’interdire ces outils, intégrons-les plutôt à nos méthodes didactiques et apprenons à nos participants à en faire un usage raisonné et critique.

Pour aller plus loin

Puis, je compare l’argumentaire déployé plus haut avec la description du niveau des compétences digitales des enseignants de la HEIG-VD, rédigé au moment du premier confinement*. Je constate qu’une importante minorité d’entre eux étaient alors peu enthousiastes à l’idée d’utiliser les outils numériques de l’enseignement à distance et les supports digitaux (32,5 %), voire technophobes (7,5 %).  *Source : la Haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud. www.heig-vd.ch

En espérant que cette réalité a évolué depuis, je me dis qu’il y a encore beaucoup à faire dans le domaine de l’accompagnement des élèves, les étudiants et des participants dans l’utilisation des outils digitaux.

Photo de Mathew Schwartz sur Unsplash

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