Le monde du travail évolue et va beaucoup changer. Avec l’apparition des technologies nouvelles, certaines professions vont être crées.
Quels sont les métiers de demain ? Ceux qui vont être très demandés dans le futur ? Le magazine allemand Die Zeit s’est intéressé à la question. Dans un article ce média a interrogé plusieurs experts, dans différents domaines, afin d’imaginer quels seront les emplois les plus porteurs au cours des prochaines années. Ces spécialistes avancent des pistes parfois surprenantes, qui témoignent d’un monde et d’un marché du travail en mutation, qui devraient changer de visage dans les années à venir.
1. Hacker
Hacker… Ce terme de langue anglaise, passé dans le langage courant au fil des différentes cyberattaques qui ont touché des administrations ou des entreprises, en France ou ailleurs dans le monde, désigne à l’origine un « pirate » informatique. Voir cette compétence arriver est donc surprenant. Mais ici, on ne fait justement pas référence aux pirates informatiques, mais aux hackers « white hats », littéralement « chapeaux blancs », appelés aussi « hackers éthiques ». Par exemple, des hackers qui travaillent pour le compte des services de sécurité allemands, et qui peuvent faire progresser des enquêtes. D’autres sont chargés de déceler des failles de sécurité dans les systèmes informatiques d’administrations ou d’entreprises.
2. Concepteur de mondes numériques
Concepteur de mondes numériques, c’est, en quelque sorte, le concepteur multimédia de demain. Aujourd’hui, un concepteur multimédia, c’est un spécialiste qui « crée des produits multimédias en mêlant sons, textes et images, en collaboration avec des graphistes, des auteurs, des développeurs et des webdesigners ». Il faudra, par exemple, créer des magasins numériques, et les représentations numériques des produits qui y seront « vendus ». Ce sera le travail de ce concepteur de mondes numériques.
3. Spécialiste des énergies renouvelables
Réchauffement climatique, crise énergétique… Chaque jour qui passe, ou presque, démontre l’importance de la transition énergétique. Dans ce contexte, les énergies renouvelables sont appelées à prendre de plus en plus d’importance, aujourd’hui comme demain.
4. Pilote de drone dans le domaine de l’agriculture
Les crises d’aujourd’hui soulignent l’importance d’un autre domaine : celui de l’alimentation et de l’agriculture. Parmi les utilisations possibles ? Des techniques d’imagerie avancées qui pourraient identifier si des cultures sont suffisamment irriguées ou pas, des épandages de fertilisants depuis le ciel. Or, ces drones, il faudra les manœuvrer. D’où l’importance du métier de pilote.
5. Livreur courte distance
Avez-vous déjà entendu parler de la « livraison du dernier kilomètre » ? C’est ainsi que l’on désigne, dans le monde de la logistique, la dernière étape de la livraison d’un produit, un terme particulièrement employé dans le commerce en ligne. Autrement dit, dans le cas d’un bien acheté sur internet, c’est quand le colis est acheminé chez vous.
6. Les métiers du soin à la personne
C’est un secteur qui recrute déjà, et la tendance devrait persister dans le futur. « On constate une pénurie de candidats aux métiers du soin et de l’accompagnement ». Il y a donc de la demande pour ces professions en ce moment, une demande qui devrait continuer d’exister en raison, notamment, du vieillissement de la population. Dans le même temps, ces métiers ne peuvent pas s’automatiser : des machines peuvent seulement assister les aidants et les soignants, pas les remplacer.
7. Expert en… cyborgs
« Personnage de science-fiction ayant une apparence humaine, composé de parties vivantes et de parties mécaniques. » Voilà comment le métier d’« expert en cyborg » fait justement partie des professions de demain ! Ici on fait référence à des technologies médicales : notamment la pose de prothèses ou d’implants très perfectionnés.
8. Manager du bonheur
Happiness manager… Derrière cet anglicisme se cache un emploi : celui de gestionnaire du bonheur. Un job qui consiste, en substance, à améliorer la convivialité et le bien-être au travail. Et que certaines entreprises commencent déjà à recruter. Car pour les employeurs, le sujet est en réalité capital : il s’agit, en creux, d’attirer des salariés mais aussi de les conserver, en faisant en sorte qu’ils n’aillent pas chercher un autre travail.
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