Pour JUNA SWISS, intégré la stratégie de lutte contre la pauvreté doit en théorie garantir à chaque jeune en âge proche d’être majeur et autonome, avec bien souvent sans ou peu de soutien familial, de bénéficier d’un filet minimal de sécurité, grâce à un programme d’accompagnement permettant de se projeter dans l’avenir.
Concrètement il s’agit de permettre aux jeunes d’être accompagnés dans leurs démarches d’acquisition de compétences et d’insertion professionnelle.
JUNA.SWISS
Dans bien des quartiers
La précarité des jeunes est présente, ce qui les conduit trop souvent à la délinquance. Les structures familiales dans les milieux modestes, liées à l’immigration, aux défauts d’intégration, aux problèmes économiques, à la promiscuité dans les logements, aux manques d’accès aux formations professionnelles, sont des freins au développement et nourrissent la précarité. Il faut donc leur proposer des accompagnements de proximité, au sein de leurs quartiers. Pour appuyer et préparer leur insertion professionnelle, parfois leur permettre de sortir de l’Aide Sociale, ou de sortir du service de Probation et Insertion. Il faut que chaque adolescent, à partir de 16 ans, mais aussi leurs familles, puissent avoir la possibilité de demander un parrainage pour un accompagnement auprès d’une institution à deux pas de chez eux. Les familles étant également démunies quand leur enfant leur échappe.
Ce dispositif
A déjà fait ses preuves dans certains pays européens et permet aux enfants et jeunes de s’épanouir, grâce à l’accompagnement en insertion professionnel et sociale tout au long de leur parcours pour l’amener vers la vie d’adulte avec d’avantage d’assurance.
Afin de lutter contre la précarisation de ces jeunes, JUNA SWISS propose d’organiser des lieux de rencontre au sein de certains quartiers, de certaines communes, sans rendez-vous, afin de les sortir de leur isolement et de les aider à s’insérer. Mais aussi pour soutenir des parents en déficit de solutions. D’être à l’écoute de leurs problèmes, de leur proposer des orientations et de les accompagner tout au long de ce processus. Grâce à l’accompagnement d’une épaule bienveillante, le jeune et aussi leur famille pourront reprendre confiance en lui, élargir son réseau et mieux gérer la transition vers son insertion socio-professionnelle.
Des résultats concrets
Une étude française démontre que 61% des jeunes accompagnés obtiennent un emploi contre seulement 20% pour les jeunes livrés à eux-mêmes. 69% des jeunes accompagnés estiment que ce soutien a été un appui pour traverser ces moments difficiles.
En Suisse, c’est plus de 40% des jeunes accompagnés qui obtiennent une place d’apprentissage après une année de préapprentissage.
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Créditphoto : @jayson-hinrichsen-unsplash